Une icône qui fait la différence !

Audrey Hepburn est née le 4 Mai 1929 à Ixelles en Belgique, sous le nom d’Audrey Kathleen Ruston. Elle est la fille de la baronne Ella Van Heemstra et de Joseph Victor Anthony Ruston.

Elle vivra une enfance dure et stricte avec un père prônant des valeurs très éloignées des siennes. À son grand regret, il deviendra même un sympathisant nazi. Cette blessure intime, qu’elle portera toute sa vie, ne sera jamais totalement guérie.

Audrey cherchera alors à s’échapper de ce quotidien étouffant. Dès son plus jeune âge, elle se passionnera pour la danse classique. En 1935 son père quittera le domicile familial et Audrey sera envoyée en pension en Angleterre où elle recevra une éducation encore plus stricte. 

En 1939, le début de la guerre contraindra la baronne à rapatrier sa fille aux Pays-Bas. Afin de cacher ses origines britanniques, on l’affublera du nom de Edda pour ne pas semer de doutes dûs aux choix politiques de son père. 

L’adolescente s’engagera aux côtés de la Résistance et fera passer des messages qu’elle dissimulera dans ses chaussures, volontairement trop grandes. Prise dans une rafle, Audrey réussira à s’échapper : plus tard, elle réfutera tout acte d’héroïsme. Elle frôlera même la mort pour cause de malnutrition.

Elle s’investira passionnément dans la danse classique et se consacrera corps et âme à l’art du spectacle.  Elle danse, se cultive, lit beaucoup, parle 5 langues différentes et révèlera déjà un caractère de femme forte et engagée. Elle prendra d’avantage part dans la Résistance en levant des fonds grâce à des spectacles. Mais les images terribles de la guerre ne cesseront jamais de la hanter.

Apres la guerre Audrey déménagera à Londres avec sa mère et décidera de se renommer Hepburn. Elle travaillera alors en tant que modèle mais est sera contrainte de stopper la danse à cause son corps, trop meurtri par les blessures du passé !  Elle rêvera de carrière, de cinema, de gloire…

En 1948, elle obtiendra un premier rôle dans «  Le néerlandais en sept leçons »  puis fera de la publicité et décrochera d’autres petits rôles dans « One wild Oat » , « Young Wives Tale » , « The Lavender Hill mob » , « The secret People » , « Monte Carlo Baby » … 

Elle sera ensuite choisie pour jouer le rôle principal de la pièce Gigi. Elle passera des essais à Londres pour le rôle principal de la princesse dans « Roman holiday » de William Wyler. Il la signera donc et la conduira à Broadway. Elle remportera même l’oscar de la meilleure actrice. À New York, elle vivra pour pour la première fois sans sa mère.

Sa carrière semble très bien partie et elle enchainera les rôles. Mais en 1968, après un mariage, un enfant et un divorce elle décidera de faire une pause dans sa vie d’actrice. Elle reviendra épisodiquement sous les feux des projecteurs avant de se remarier, de donner naissance à un nouvel enfant puis de se séparer de son nouveau compagnon.

Audrey rêvera alors d’une vie plus paisible et plus investie ! Elle s’engagera auprès de l’Unicef dont elle deviendra l’ambassadrice en 1988. Elle dira :  « Cela fait quarante-cinq ans que je passe des auditions pour décrocher ce poste, et j’ai enfin réussi », confiera-t-elle alors. 

Du Bangladesh à l’Éthiopie, elle s’investira à fond, débordant d’amour pour les enfants, admirable d’abnégation. Jusqu’au voyage en Somalie, d’où elle reviendra profondément meurtrie: « Je suis remplie de rage contre nous-mêmes. Je ne crois pas à la culpabilité collective, seulement à une responsabilité collective. » 

Audrey s’éteindra le 20 Janvier 1993, emportée par un cancer. 

En 2002 l’UNICEF inaugurera, en son siège, une statue à sa mémoire. Le plus beau rôle de sa vie…

Bravo


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